Dans une vidéo inspirante, professionnelles et formatrice nous éclairent sur le métier d’assistant de vie, sa dimension profondément humaine, ses différentes facettes et les bénéfices de la formation et de la certification. Une initiative née de notre partenariat avec le Campus des métiers et des qualifications Autonomie et Inclusion du Grand Est. Parmi les acteurs impliqués dans ce projet à nos côtés, la Région Grand Est, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie et l’organisme de formation Alaji.
Une mise en lumière nécessaire
D’ici à 2030, plus de 6 assistants de vie sur 10 partiront à la retraite[1]. Et le vieillissement de la population s’accélère. En 2030, la France comptera ainsi 21 millions de personnes de 60 ans, soit 3 millions de plus qu’en 2019, selon une étude de la Drees publiée en décembre 2020. Pour assurer le maintien à domicile des personnes en situation de dépendance qui souhaitent rester chez elles le plus longtemps possible, il est nécessaire aujourd’hui de donner envie à la jeune génération d’embrasser ce beau métier. Le faire connaître d’une part, et le rendre plus attractif d’autre part. Notre secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile l’a bien compris. C’est pourquoi il s’ouvre cette année à l’alternance. Les premières sessions d’apprentissage devraient voir le jour sous peu.
Se former : comprendre pour mieux accompagner
« Ma formation de six mois sur le titre Assistant de vie dépendance m’a permis de connaître tous types de pathologies. Cela m’a permis d’être en situation réelle sur le terrain à domicile, de savoir ce qui peut se passer avec les personnes âgées et de comprendre les risques », explique Martine Tesaluse, assistante de vie certifiée du titre IPERIA « Assistant de vie dépendance » (ADVD). Car comme l’indique Marie-Madeleine Nocarot, formatrice ADVD depuis sept ans au sein d’ALAJI, organisme de formation labellisé IPERIA, « on ne peut aider une personne fragilisée que si on connaît son handicap ou sa fragilité. »
En formation, les stagiaires se retrouvent dans la peau d’une personne fragile grâce à une mallette de vieillissement. Un exercice pratique qui permet de comprendre les personnes pour mieux les accompagner. « On ne peut pas changer leur quotidien, mais on peut l’améliorer », se réjouit Martine qui s’épanouit pleinement dans son métier.
Des compétences clés au service d’un accompagnement de qualité
Outre les savoir-faire techniques cœur de métier, les compétences comportementales, appelées communément « soft skills », sont indispensables. Illustration faite dans cette vidéo. En effet, toutes les intervenantes mettent en avant le sens de l’écoute, la communication, l’empathie, l’autonomie ou encore la capacité d’adaptation. Autant de compétences qui peuvent s’acquérir par l’expérience ou la formation, et qu’il est important de valoriser par une certification notamment.
Évaluées par un jury de certification, elles sont au cœur de notre titre « Assistant de vie dépendance » enregistré au RNCP depuis 2009, que nous portons aux côtés de la branche du secteur des particuliers employeurs et de l’emploi à domicile.
Les salariés et futurs salariés du secteur en ont pleinement conscience puisqu’ils sont plus nombreux chaque année à suivre et à valider un parcours certifiant. En 2021, 16 750 certifications ont ainsi été délivrées par IPERIA, soit une hausse de 52% par rapport à 2020.
Remerciements à Martine, Marie-Madeleine et Nadège pour leurs témoignages.
[1] Source : Observatoire des emplois de la famille, FEPEM.